De mon expérience, le Deus Ex Machina sert d'abord à sauver la vie des personnages (cela m'est déjà arriver de faire surgir un PnJ qui va régler son compte à un monstre finalement trop malin pour mes joueurs imbus de leurs réussites passées et plus assez prudents).
D'ailleurs, c'est à cela qu'il servait (au théâtre) le Deus Ex Machina (sauver une situation désespérée).
Parfois, il sert à sauver le grand méchant, histoire que l'aventure ne s'achève pas au bout de 30 minutes de jeu.
Il faut donc remettre son usage dans son contexte, car ce n'est pas toujours contre les joueurs qu'il est employé.
L'auteur des lignes ci-dessus doit encore avoir en travers de la gorge une action rondement menée par un PnJ à son encontre (action qu'il pouvait aisément réaliser au vu de son niveau de porc). Mais, c'était ça ou la dague empoisonnée plantée dans la gorge (là encore, une action qu'il n'aurait pu rater que sur un fumble) (et, vu la description du PnJ, il n'aurait pas cherché de troisième option).
Il existe des jeux (au moins un) qui 'gèrent' ce principe. Lanfeust a réglementé le 'koudpütt' qui permet aux joueurs de se débarrasser/capturer un personnage (PnJ, ou PJ d'ailleurs) sur simple description (rigolote) de ce qui lui arrive (comme glisser sur une crotte de gramoche, alors qu'il s'enfuyait à toute jambe, et se fracasser le crane contre les pavés de la ruelle) mais en limitant cette possibilité (ne peut être employé pour résoudre une aventure).
Le Deus Ex Machina devient vraiment agaçant quand il devient trop fréquent (je voulais aussi dire 'trop flagrant', mais un Deus Ex Machina l'est toujours, c'est d'ailleurs à cela qu'on le reconnait).
Agaçant aussi lorsqu'il est employé pour sauver le 'grand adversaire'.
Parce que, moi, ce qui m'agace le plus, c'est l'apparition d'un professeur Moriarty.
Le truc de l'ennemi que l'on vainc toujours mais qui reste insaisissable est devenu le leitmotiv d'un nombre invraisemblable de séries policières.
J'ai stoppé net de regarder 'Mentalist' au troisième épisode faisant mention du sieur Le Rouge (en farfouillant à l'instant, il semble qu'il l'ait attrapé finalement, au bout de seulement 124 épisodes).
Franchement, un jeu où les PJs se retrouvent confrontés à un PnJ, toujours le même, toujours sur leur route, sans espoir de jamais lui faire sa fête, me donne envie de passer à autre chose.
(une idée pour un prochain thème m'sieur?)