Je me nomme David Zimmerman, né à la moitié du 19ème siècle dans un petit village alsacien, je fus enrôlé pour lutter dans la guerre de 1870.
Lors d'une nuit sans lune nous fimes face à un guerrier seul (le terme de créature était plus proche à ce moment là). Je fus le seul survivant de ma section, cette lutte pour ma vie a du lui plaire, car il m'offrit la non-vie. Par un lien de sang, il m'obligea à décimer les troupes françaises pendant la guerre de tranchées en 1915.
Un tir d'obus me força à me mettre en torpeur, je m'enfonçais dans la terre et quand je voulu en sortir quelques temps plus tard, des déchets de la guerre m'en empêchaient.
Des décennies passèrent, mon sommeil était troublé par des cauchemars qui touchaient mes pires souvenirs (massacres forcés, la séparation de mon aimée,...)
Lors d'une énième tentative, enfin la sortie fut possible ! Je rentrai comme il se devait en frénésie, et par un heureux hasard, un troupeau de vaches se trouvait là et subi ma soif. En fait la chance n'y était pour rien, je devais mon salut à Abadaï, un gangrel sur le chemin du retour vers Paris.
Couvert de boue et de sang, en tenue de 1ère guerre mondiale , nous sonnâmes à la première habitation que nous trouvâmes, le manoir d'un vampire: louis de Monfort ! À quelques centaines de mètres de là où je reposais. Il nous paru étrange (normal pour un malkavian) mais très serviable. Nous partimes rapidement, Abadai ayant contacté un ami à lui qui nous a récupéré en voiture. Je les suivi sur Paris. Je n'ai rien d'urgent et je dois rattraper 98 ans de sommeil. Ce gangrel et ses 2 amis ventrus sont sympathiques et me résumèrent l'étiquette pour me présenter à l'Elyseum au prince Villon. J'y appris que mon sire est archonte, il va falloir que je m'entretienne avec lui.
Pour remercier mon libérateur, je leur appris l'existence d'une caisse mise de coté peu de temps avant ma torpeur. Avec les moyens du Ventrue nous sommes retournés dans l'Est avec un détecteur de métal. Sur place, afin de respecter notre hôte, je demandais la permission au propriétaire du terrain, ce cher Malkavian. Nous avons commencé les recherches, creuse-creuse, mais Abadai avait l'impression d'être observé. La voiture fut retrouvée les 5 pneus creuvés. Oui le malkav en avait après nous.
Il avait joué avec mon esprit pendant des décennies en me filant ces cauchemars, j'étais devenu son "ami", il refusait de me perdre. Obligé de lui faire sa fête.
Le riche ventru chopa au passage la phobie des arbres, ce qui le motiva à rentrer vite après l'extraction de ma caisse pleine de souvenirs de la 1ere guerre mondiale (et au passage le paiement en pièces d'or de tout une compagnie).
On enterre le Malkav dans le jardin un pieu dans le coeur. Sur une idée du ventrue comptable, il me fait "hériter" de la propriété du vieux (ça a bien changé l'administration en 100 ans...). En échange je leur fourni ce lieu comme refuge en cas d'urgence.
Je restais seul quelques temps pour me familiariser à ce nouveau siècle, prendre disposition des lieux, et écouler un peu d'or pour payer le ventru pour la succession,...
Par contre un malkav dans le jardin ça me turlupine un peu...
faut aussi que je revienne sur paris voir mon sire, mais rien ne presse pour un non-mort. J'ai un peu de recherches à faire, une goule à faire pour garder les lieux propres en mon absence.
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